La chapelle en chantier, Pourquoi ?
L’édifice inauguré le 25 juin 1955 n’a pas connu de restauration appropriée aux pathologies qui touchent les bétons mis en œuvre au milieu du siècle dernier.
L’édifice repeint régulièrement jusqu’en 1955 présente un crépi enrobé à l’excès qui nécessite un décapage avant de redonner la blancheur mate recherchée à l’origine par le badigeonnage de chaux aérienne.
Toutes constructions nécessitent un entretien permanent en fonction de l’évolution dans le temps des matériaux qui les composent.



Les pathologies présentent sont de différentes natures :
• Les épaufrures sont des éclats de surface qui résultent du gonflement des ferraillages par l’oxydation liée à la migration d’humidité dans les micro-fissures du béton.
• Les fissures résultent d’un appareillage de maçonnerie mail liaisonné ou par manque de chaînage. Pour la paroi sud, réalisée par un ciment projeté sur des treillis métalliques , cette technique tout à fait expérimentale à l’époque nécessite une connaissance approfondie des ses comportements dans le temps au regard des amplitudes thermiques subies par son exposition aux températures extrêmes.
• Les questions d’étanchéité exigent un suivi permanent. Toutes rencontres entre différents matériaux présentent des sollicitations qui fragilisent leur joint.
Par ailleurs, les vitrages sont également des points de fragilité, liés à la variété des types de verre, à la nature des écritures et dessins ( à chaud ou à froid) et face à des agressions extérieures, vandalisme ou accidents.







